(hearts beats slow.)

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nom et prénom : Pearson, un nom de famille assez répandu et qui se transmet depuis des générations. Terrence, en hommage à l'un des films préféré de sa mère, visiblement le personnage masculin s'appelait ainsi mais impossible de vous redire le nom de ce stupide navet. Oliver, le prénom que son père souhaitait lui donner mais il n'a eu que la seconde place. âge, date et lieu de naissance  : trente-cinq ans, né le deux mars à Bridgeport. origines et nationalité  : papa et maman sont américains donc dans la logique des choses, Terry est lui aussi américain et bien qu'il n'y connaisse pas grand chose, il a vaguement entendu dire qu'il y avait des origines grecques dans la famille de sa mère. métier/études  : lieutenant de police, l'ironie c'est que Terry était exactement le genre de petits délinquants à qui il a à faire maintenant. Mais étonnement il se plaît dans son boulot et même s'il est arrivé là un peu par hasard, aujourd'hui il ne le regrette pas. statut amoureux  : célibataire, il ne tombe pas facilement amoureux, le peu de fois ou il s'est attaché à quelqu'un, il s'en est mordu les doigts donc ce n'est pas étonnant qu'il soit méfiant à présent. à new haven depuis  : vingt-neuf ans pour être exact, son père est originaire de New Haven et dès qu'il a eu l'occasion, il a quitté Bridgeport avec toute sa petite famille pour s'installer ici.  traits de caractère  : sanguin - protecteur - obstiné - attentionné - impatient - loyal - franc - lunatique.  groupe  - moon.

- anecdotes, tics et manies. -
 
one. les souvenirs de mon frère, ils remontent à l'enfance. il avait presque dix ans de plus que moi, et c'était un vrai modèle. Je me souviens des tartines de beurre de cacahuètes qu'il me faisait et il me donnait tout le temps sa gelée à la pomme parce que c'était ma préférée. Je l'admirais tellement que je n'ai pas compris lorsqu'il est parti, pourquoi est-ce qu'il nous abandonnait ? il s'était engagé dans les marines, les parents étaient fiers mais je lui en voulait terriblement. two. l'adolescence est arrivée et avec elle, mon esprit de contradiction s'est développé. Tous ce que mes parents disaient, je me faisait un malin plaisir de faire le contraire, autant être clair; l'école ce n'était pas mon endroit préféré et je connaissais d'avantage la salle de retenue que celles de cours...Heureusement je n'étais pas tout seul dans cette galère, c'est au lycée que j'ai rencontré mes meilleurs potes, certains faisaient les quatre-cent coups avec moi et d'autres me tempéraient un peu. A cette époque, j'ai passé pas mal de temps au commissariat de New Haven sans savoir que quelques années plus tard, je serai ce gars relou en uniforme qui prévient les parents. three. les parents sont décédés à quelques mois d'intervalle - chacun d'une maladie différentes - j'étais encore un gamin, à peine dix-neuf ans et je me suis retrouvé à squatter à droite à gauche, mon frère avait proposé de m'héberger mais j'ai la rancune tenace et il était hors de question que je vive avec lui et sa petite famille. D'ailleurs quel toupet il avait eu de venir s'installer à New Haven avec sa bimbo londonienne. four. j'ai un caractère sanguin, "explosif" comme dirait la psychologue de l'école de police...ça a ses avantages mais aussi pas mal d'inconvénients. La patience, je ne connais pas, ça ne fait pas parti de mon vocabulaire et je n'ai pas l'habitude de me répéter. Je m'énerve au moins une fois par jour et je redescend en pression aussi vite que j'y étais monté. five. c'est le sport mon moyen de décompression, ça m'évite de partir trop au quart de tour, d'évacuer la mauvaise pression...je cours beaucoup, quasiment tous les jours, je me rends régulièrement à la salle de sport - tenu par l'un de mes meilleurs potes - et depuis peu je m'initie à la boxe française. six. il est mort. comme ça sans prévenir, il est mort sans que je puisse lui dire que je l'aimais malgré la rancoeur que j'avais, je l'aimais cet idiot et il est mort comme ça ! C'est sa femme qui me l'a annoncé, elle était inconsolable et déjà portée sur la boisson avant le décès de son mari, ça n'a pas aidé du tout ! seven. vingt-cinq ans, j'étais pas préparé...tout fraichement diplômé de l'école de police, je commençais ma vie professionnelle et me v'là tuteur légal de quatre gosses - les gosses de mon frère - à peine dix mois après son décès, sa femme n'a rien trouvé de mieux que de prendre des anxiolytiques avec des litres de vodka. Franchement, j'avais aucune envie de porter cette responsabilité. Mes neveux et nièces, je les connaissais évidemment mais je n'avais jamais eu de véritable lien avec eux, dû à ma rancoeur tenace envers mon frère. Mais je lui devais bien ça, à ce frère disparu, je ne pouvais pas accepter que ces gosses soient séparés dans des foyers d'accueil miteux alors j'ai accepté. eight. non, non et non. il n'était pas question que je me tape un partenaire, je travaillais mieux tout seul et en plus une gosse de riche de rhode island qui ne connait rien à la vie, c'est un non catégorique ! évidemment, je n'ai eu le choix et mon dieu c'est une véritable plaie. ça elle plait aux collègues, une petite minette des beaux quartiers chez nous, ça ne court par les rues mais alors avec les gamins des rues, c'est une grenade. Des années que je verbalise gentiment ces petits délinquants et jamais aucun problème, elle, elle réussit à se retrouver avec un flingue sur la tempe. J'ai juste l'impression d'avoir un autre gosse à m'occuper durant mes heures de travail. nine. j'ai trente-cinq ans et je vois la plupart de mes potes se marier et avoir des enfants et certains me demandent ce que j'attends, déjà le fait de ne pas avoir de gosse ne me déprime pas puisque mes neveux et nièces sont comme mes enfants, d'accord je n'ai pas connu les nuits blanches, les premières dents et tout ça mais j'ai affronté leur adolescence et ce n'était pas toujours rose...Quant au mariage, faudrait déjà que j'arrive à me poser avec une fille, toutes les relations que j'ai eu ce sont révélées être de vrais échecs. ten. en planque depuis moins de douze heures, je me retrouve avec cette partenaire en carton et la v'là qui se met à chialer sans raison. Elle marmonne que son fiancé à annulé le mariage, que c'est l'homme de sa vie, blabla...elle me casse la tête alors que j'essaye de me concentrer sur le job qu'on a à faire. On ne se supporte pas, c'est indéniable pour personne, alors pourquoi elle me raconte ça à moi. Puis elle m'embrasse, comme ça, je n'ai même pas le temps de réfléchir que je me retrouve à lui rendre son baiser. eleven. « qu'on soit bien clair, hier soir, c'était la plus grosse erreur de ma vie. » Je ne pouvais pas la contredire même si son ton de dégoût était assez irritant, ça me blessait un peu alors je me dis un malin plaisir de révéler au reste des collègues que la parfaite miss rhode island s'était faite jetée par son brillant avocat de fiancé. Elle me détesta d'avantage et j'étais bien heureux de moi. twelve. « papa, t'es amoureux ! » , je ne répondis pas de suite, c'était complètement faux mais je n'arrivais pas à sortir les mots de ma bouche, comme si j'étais incapable de mentir à ma nièce. C'était la petite dernière, elle avait à peine huit ans quand je l'ai eu en tutelle et même si elle sait pertinemment que je ne suis pas son père mais son oncle, elle a pris l'habitude au fil des années de m'appeler papa. Je lui parlais justement de comment j'avais mouché ma partenaire - même si j'avais omis de dire qu'on avait passé la nuit ensemble - et ma petite princesse réussit à mettre le doigt là ou ça fait mal. Je n'étais pas certainement pas amoureux mais je mentirai si je disais que cette nuit ne tournait pas en boucle dans ma tête depuis des semaines. thirteen. trafic de drogue ? j'étais tombé de haut, il est normal de faire quelques conneries lorsque l'on est jeune et moi, le premier j'en ai fais mais là face à mon neveu, je ne réussissais pas à garder mon calme. j'avais dû cacher des preuves, omettre son nom lors du rapport et accessoirement j'avais négocier la peine des dealers pour qu'ils ne balancent le nom de mon neveu. C'était des fautes graves dans mon métier mais je n'avais pas d'autres choix, c'est un garçon bien, je le sais et je dois ça à mon frère. fourteen. je ne vis pas dans le luxe, j'avais un petit appartement quand j'étais plus jeune mais avec l'arrivée des enfants dans ma vie, j'ai récupéré la maison de famille de mon frère. C'est une maison cosy, rien de bien extravagant mais on s'y sent bien et je redoute le moment ou je vais devoir quitter cette maison. fifteen. j'ai toujours eu un petit penchant pour la boisson - sans être alcoolique - mais un petit verre après le boulot est toujours le bienvenue. Depuis que j'ai les gosses, j'évite de le faire devant eux vis à vis de la fin tragique de leur bonne à rien de mère.

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