safe and sound (alfie)

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nom et prénom : Jacobs, patronyme paternel qu'il porte fièrement. Alfred pour le prénom, mais on use rarement de celui, on l'appelle Alfie et ça lui convient ainsi. âge, date et lieu de naissance  : 32 ans, un 16 Juin 1984, à New Haven. origines et nationalité  : Origines irlandaises très lointaines, françaises du côté de sa mère mais portant fièrement la nationalité américaine. métier/études  : cinéaste-producteur indépendant. statut amoureux  : célibataire. à new haven depuis  : Toujours, mais bien qu'elle soit sa ville natale, il n'y a pas toujours vécu.  traits de caractère  : généreux - attentionné - loyal - créatif - optimiste - ouvert-
bourreau du travail - impulsif - possessif - jaloux - nerveux - perfectionniste. groupe  - shade.

- anecdotes, tics et manies. -
 
Sa générosité et sa tendresse font de lui un papa gâteau, prêt à tout pour combler les désirs de son enfant ~ Sa plus belle histoire d'amour, c'est sa fille. D'abord totalement opposé à l'idée d'assumer un enfant, il a finalement décidé de se pointer à l'hôpital le jour de la naissance de cette dernière. Ava, c'est sa joie de vivre. Celle qui a donné un sens à sa vie. A chaque sourire qu'elle lui tend, le jeune homme se demande comment il a bien pu, un jour, vouloir vivre sans elle.  ~  C'est un passionné, il a de l'ambition. Il a travaillé dur pour arriver à ce qu'il appelle "son sommet" et s'est toujours promis de ne pas profiter de la notoriété de ses parents ~ Il collectionne les appareils photos depuis son adolescence, ayant même consacré une pièce chez lui qui lui sert de studio/bureau ~ Il a appris à cuisiner pendant les années qui ont suivi la naissance d'Ava, lorsque les plats commandés ont commencé par leur sortir du nez. Sa fille passe trois jours par semaine avec lui, alors autant le faire pour elle. ~ Sa boite de production est à Brooklyn dans la grosse pomme, il y va deux jours par semaine, ayant choisi de rester en ville pour être près de sa fille. Le reste de la semaine, il bosse de chez lui. ~ C'est un handicapé du sentiment. Il aime les femmes, il les désire fort, plus que tout. Pourtant, il ne sait absolument pas s'y prendre avec elles. Il ne sait même pas s'y prendre avec celle qui lui a donné le plus beau des cadeaux, Ava. ~ Il a commencé à créer des courts-métrages à l'age de dix ans grâce à son cadeau d'anniversaire qui était un caméscope. ~ Il s'assure de vider sa journée au maximum lorsqu'il garde sa fille, il n'aime pas qu'on le dérange avec le boulot quand elle est là, chaque moment étant précieux pour lui. ~ La mère de sa fille est certainement l'une des femmes qui compte le plus dans sa vie avec sa mère et son enfant. Il la côtoie depuis des années et a naturellement développé des sentiments pour elle. Des sentiments qu'il ne préfère pas exposer. Parce qu'il ne veut pas tenter et prendre le risque de tout gâcher. Le fait de savoir qu'ils seront éternellement liés est son lot de consolation. ~ Il a fait des études en audiovisuel à Londres pendant quatre ans. ~ Il collectionne les disques vinyles, il en a plus de deux cents et en prends soin avec beaucoup de sérieux ~ Il a tendance à foirer ses relations amoureuses, les dernières en date lui reprochaient "son attachement" disent-elle à la mère de sa fille

- citation de votre choix pour illustrer votre histoire -

« Alfie, je suis enceinte » La voix grave, Olivia s’était doucement approchée de toi, un test de grossesse positif entre les doigts. Elle te confia ensuite qu’elle l’a su hier, qu’il fallait en discuter, que c’était peut être du à un oubli de sa pilule. Tu avais vingt-huit ans à l’époque, tu avais tes projets et un enfant n’en faisait pas partie. « Je ne veux pas d’enfant. » C’était bref, direct, blessant et surtout stupide de ta part. La colère d’Olivia ne se fit pas attendre et c’était compréhensible. Comme un abruti tu n’avais même pas pris le temps de discuter la nouvelle, emporté par ton égoïsme. Tu ne l’as pas revu les neuf mois qui ont suivi cette nuit là. Neuf mois, où tu t’es renfermé dans le travail, dans la concrétisation de ton projet pour ne pas penser à ce qu’elle fait ou ce qu’elle a pu faire. Ta conscience ne s’est pas tue, mais tu camouflais cela avec plus de travail, plus d’opportunités pour ne pas craquer. Tu as été très individualiste depuis ton jeune âge, tes parents étaient peu présents à l’époque, à bosser sur je ne sais quel projet à je ne sais où. Malgré cette absence, tu demeurais assez proche d’eux, de ce fait cette décision d’abandonner la femme qui portait ton enfant ne venait certainement pas de ton passé familial. Tandis que les mois passent, tu apprends qu’Ollie avait gardé l’enfant. Inutile de le nier, cette information t’a hanté plusieurs jours. Elle avait été très claire, elle ne voulait pas te revoir. Tu finis par être convaincu par ta petite sœur, de trahir son choix. Le jour de la naissance du bébé, tu te rappelleras toujours de l’émotion que cela t’avait procurée de prendre ta fille dans tes bras. Olivia était visiblement fatiguée par l’accouchement, mais tu pouvais voir la surprise dès qu’elle t’a vu franchir le seuil de sa chambre. Malgré la fatigue elle avait trouvé la force de te laisser rencontrer ta fille. Au moment où on l’a posée dans tes bras,  tu ne voulais plus la lâcher. Ava te regardait, les yeux innocents mettant toutes tes peurs entre parenthèses. Et à ce moment là tu as su, tu as su qu’on ne nait pas père mais qu’on le devient. Tu ne réalisais pas une vie sans elle dorénavant.  


« Papa on peut aller voir le film avec les mammouths ? » Ava tirait sur ta veste, en pointant l’immense affiche du nouveau Age de glace. « Pas ce soir chérie, il faut que je te ramène chez maman sinon elle va s’inquiéter. » Six ans après, te voilà père d’une magnifique petite fille et directeur de ta propre boite de production à New York. Si on t’avait posé la question dix ans plus tôt, tu n’aurais jamais donné cette réponse. Bien qu’au fond, tu étais fier de l’évolution de tes projets professionnels mais surtout dans ta propre personne et tout ce que la paternité t’a apporté de bon. Tu as complètement changé, plus réfléchi et posé. Rien à voir avec le jeune homme impulsif, arrogant et irresponsable de l’époque. Avoir un enfant t’avais appris tellement de choses, et l’image que tu voulais donner à ta fille est très importante pour toi. La garde partagée berçait ta vie et celle d’Olivia, et bien que votre relation soit stable sans beaucoup de disputes –contrairement au début- vous avez trouvé un juste équilibre. Malgré cet équilibre, votre relation demeure toujours aussi ambiguë, si floue que tu as du mal à mener à bien une relation avec d’autres femmes. Tu ne tentes rien, tu as peur de tout gâcher et tu te dis que vous êtes liés à vie, comme seul lot de consolation.

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