| i'm still standing { alex | |
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| Sujet: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 19:11 | |
| alex carlson[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
nom et prénom : plus personne ne l'appelle Alexander. c'est un mot désuet, un passé dont il n'a pas besoin, une formalité peu utile. même au club, c'est Alex. Alex Sidney Carlson. on l'appelle plus facilement Carlsy dans le milieu. l'année dernière, à Rio, c'était le Champ'. pas facile alors de ne pas entendre son nom partout sur le village olympique. maintenant c'est différent. son nom, il est trainé dans la boue. Carlson devient une insulte et ça, ça le tue. âge, date et lieu de naissance : New Haven, 25 ans auparavant. il est encore si jeune et fougueux. c'est un enfant de juin, un enfant du soleil. origines et nationalité : fils d'américain moyen et petit fils d'américain moyen, l'homme a le drapeau étoilé dans le sang. il en est tellement fier qu'il défend son pays aux quatre coins du monde, le drapeau sur les épaules et les fossettes jusqu'aux cieux. métier/études : Alex est nageur professionnel, champion du monde de natation et médaillé olympique en 2016. une médaille d'or l'ayant projeté à la une des journaux du pays. tout aurait pu être magnifique, mais le mois dernier une adolescente d'un programme de natation dont il est le parrain l'a accusé de viol. et depuis, sa carrière s'est effondrée. jeté par les sponsors, il a fini par être renvoyé de la fédération. il n'a plus rien. statut amoureux : il y a toujours eu Hazel dans son coeur. avant, pendant, même après. il ne se souvient pas d'un jour où il n'a pas été amoureux d'elle, du gamin rêveur à l'adolescent motivé. un crush d'enfant devenu bien plus alors qu'il osait enfin, pas encore adulte, foncer vers un inconnu vertigineux. il aurait voulu rester à ses cotés toute sa vie le type. il se savait déjà infoutu de trouver mieux. ils sont restés ensemble pendant cinq ans, cinq années de bonheur jusqu'à ce que le temps ne passe trop vite. étudiante qu'elle est devenue alors que lui enchainait les compétitions. plus de temps à lui accorder, trop d'examens à travailler. il a fini par s'agacer, l'égocentré, de ne pas être la seule source de bonheur de sa belle. elle qui ne l'écoutait plus, qui ne l'admirait plus. il en a eu marre et en silence il est parti. il a plié bagage égoïstement et a continué de bouder encore et encore. en deux ans il est parvenu à se refaire une vie, à trouver une fille. elle est jolie, elle le fait rire. elle n'est pas Hazel, mais elle suffit à panser les plaies. enfin, elle suffisait. elle n'est plus très sure d'elle alors que la nouvelle fait rage dans tous le pays. parce qu'une gamine l'accuse d'un viol qu'il n'a pas commit. une vengeance pour avoir refusé les avances d'une jeune fille en fleur trop fière pour assumer son échec à charmer le champion. il ne s'est jamais senti aussi seul. à new haven depuis : il revient seulement après deux années à lutter contre les courants en Californie, dans les plus belles piscines de l'état. un travail acharné qui l'a emmené jusqu'à la plus grande compétition du monde, au Brésil. mais il revient le rêveur, fatigué et éreinté. il revient la tête basse. traits de caractère : égocentrique à la victoire facile, Alex est pourtant un gars bien. le genre de type droit dans ses baskets, fidèle et protecteur, aimant et impliqué. c'est un battant et un gagnant, compétiteur acharné aux rêves immenses. mais il ne supporte pas d'être délaissé, d'être moins importants. il ne supporte pas plus la parjure et se perd vite dans de la colère mal gérée. violent ? non, grande gueule. le genre de type qui ferait tout pour quelqu'un qui l'aime, mais qui refuse d'être regardé autrement qu'en héros.. groupe - heart. elle était là et il est parti.
- Spoiler:
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 19:11 | |
| - 'til it happens to you. - il la sent, la honte sur sa peau. il la sent couler, mélasse sombre qui vient entacher son âme alors que les mots fusent. Monstre. Pervers. Violeur. ça le brise, du fond de son coeur jusqu'aux creux de ses reins. ça vient de partout. il le lit sur des panneaux que ces gens ont prit le temps de faire. il les entends à la télévision jusque dans le salon de Willow qui l'héberge. il les voit partout sur internet, dans les journaux, sur les murs. il pourrait presque la sentir, cette haine qui a prit le peuple américain. ça lui brouille l'esprit, ça le rend malade, ça lui donne la nausée. comme un venin qui s'installe dans sa cage thoracique. comme une corde que l'on passe autour de son cou. le pays entier lui hurle sa haine, son désarroi. et sa voix se brise dans le silence alors que son innocence reste un silence dans lequel il s'étouffe. + bien sur qu'il a payé la caution. bien sur qu'il s'est arrangé pour quitter le centre de police glauque dans lequel on l'avait enfermé avec brutalité et sans vouloir écouter sa voix tremblante. qui voudrait le croire de toute façon. qui voudrait accepter que la victime puisse être le bourreau. son avocat lui conseille de porter plainte contre elle, mais il sait que c'est trop tard. qu'il est fini. que plus jamais on n'acceptera de le voir sur un podium, le drapeau américain dans son dos et la fierté dans son coeur. il sait que sa carrière est foutue, TYR c'est déjà barré, et les autres sponsors font de même. bientôt la fédération lui retirera sa licence. s'en est fini de lui. il n'a plus qu'à crever. elle a réussi son coup, elle a détruit ce héros qui n'est plus qu'un damné. et ils s'envolent, un à un, ces proches qu'il pensait acquis. plus rien ni personne. plus qu'à rentrer à la maison et attendre le jugement. + il n'apprend l'affaire qu'une fois les menottes accrochées à ses poignets fins. lui qui ne comprend pas, lui qui se panique alors que les photos fusent. tous veulent comprendre pourquoi le héros national se retrouve tiré comme un animal sauvage dans la première cage venue. et puis l'inspecteur crache la sentence sans lui laisser un souffle. “Alors Carlson. Ça t'excite les jeunes filles ?” il demande, il cherche. il ne comprend pas. il questionne encore et encore, avant que le coup ne vienne, derrière la tête. la douleur est intense, le trouble grand. puis le plus vieux tonne. encore. “Adela nous a tout dit sur ce que tu l'as forcé à faire dans les vestiaires du club. T'es mort mon pote, espèce de porc.” alors il comprend. elle se venge, de la pire des manières. elle le tue. + “Adela non.” sa voix est ferme, son regard sérieux. il retire les mains de l'adolescente de son torse encore trempé de leur séance de natation. parce que c'est tout ce qu'ils font, nager. il est son parrain à cette gamine talentueuse et turbulente. une petite tempête abandonnée et qui cherche un point d'attache. qui cherche une cible à aimer. mais il n'est pas d'accord Alex. parce qu'elle est trop jeune cette gamine, et trop perturbée. parce qu'il a une petite amie qu'il aime malgré tout et qu'il refuse de se perdre ainsi. elle insiste pourtant. “Allez Alex, personne ne le saura, ce sera notre petit secret...” qu'elle dit de sa voix mutine, avant de venir le toucher. et lui qui prend sa main, qui la repousse. qui la tient éloignée, perturbé par cette gamine qui ne s'arrête pas. “C'est quoi ton problème ? T'as seize ans putain. Tu arrêtes ça tout de suite, ou je serai obligé de faire remonter l'affaire à la fédération qui convoquera tes tuteurs. C'est ce que tu veux ?” elle rougit de fureur, elle lui crache à la gueule. parce qu'elle est vexée de ne pas être assez bien pour le héros national. parce qu'elle refuse d'être rejetée, trop jolie pour ça, trop bien formée. et elle s'en va, honteuse tornade prête à tout. lui, il s'en veut de ne pas pouvoir la gérer mieux. il ne sait jamais comment gérer ces adolescents qu'il aide comme il peut. il ne sait jamais comment calmer les pulsions de cette adolescente qu'il refuse même de regarder. parce qu'il n'est pas comme ça et qu'il refuse de le devenir. + “Alex, ça va ?” qu'elle demande Cora, candide, la petite amie au regard de biche. il frotte son visage fatigué et soupir. “J'en sais trop rien.” qu'il dit. alors elle vient le prendre dans ses bras, c'est ce qu'elle fait à chaque fois. pas comme Hazel. Hazel, elle restait dans son bouquin et elle secouait la tête, acquiesçant sans même écouter. mais Cora n'est pas Hazel. “Raconte.” elle enroule ses bras autour de sa poitrine, son menton sur l'épaule musclée du garçon. “C'est cette jeune, Adela, de l'association. Je crois qu'elle a des problèmes.” “Quels genres de problèmes ?” qu'elle demande. il reste silencieux, un temps. avant de le dire, d'avouer, les dents serrés. “Elle... Elle m'a embrassé tout à l'heure après l'entrainement. Je ne sais pas si c'était simplement de la joie -elle venait de battre son record... J'en sais trop rien, j'ai l'impression qu'elle me fait des avances, elle me met très mal à l'aise.” la jeune femme reste là, écoute. encore une chose qu'Hazel ne faisait plus. non. stop. plus d'Hazel. il chasse la brune de ses pensées alors que l'autre parle. “Tu en as parlé au coach ?” “Pas encore. J'ai l'impression qu'elle cherche juste mon attention. Je ne sais pas ce qu'il lui arrive... Je dois trouver le moyen de comprendre...” “Alex.” qu'elle dit, ferme et pourtant si douce. “Tu n'as pas à la sauver. Ce n'est pas ton histoire.” “Tu dois avoir raison...” + il n'en revient plus. il en pleure Alex, le coeur battant la chamade et la peau prise d'une fièvre incontrôlée. c'est son nom que l'on scande dans le bassin olympique alors qu'il monte sur la première marche du podium. “Félicitations Carlson.” il n'est même pas foutu de dire merci, il lâche un rire admiratif et gêné. il penche la tête et il laisse la médaille d'or glisser autour de son cou. elle pèse lourd, un poids qui fait battre son coeur plus fort encore. dans les gradins Willow hurle alors que le reste des américains fanfaronnent. et puis l'hymne national retenti et alors il se rend compte. il vient de marquer l'histoire. il vient de remporter une médaille d'or aux Jeux Olympiques. il y est arrivé. il fait parti des meilleurs.+ quoi de pire que facebook lui proposant chaque jour de se lier d'amitié avec le regard heureux d'une Hazel qui resplendit sur la photo ? il regarde, encore et encore, ce maigre témoignage de la nouvelle vie de cette compagne perdue. il est heureux pourtant. il voit cette fille, Cora, une demoiselle sympa et tendre. et pourtant il n'arrive pas à s'empêcher de visiter encore et encore ce profil qu'est le sien. Hazel Blossom, source de bien des souffrances. il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui manque autant. il rêverait d'un voyage dans le temps. juste un moment, juste assez pour se fracasser la tête contre le mur et s'empêcher de partir. juste une minute, le temps de rebrousser chemin, de ne pas la quitter. + “Tu lis quoi ?” la jeune femme relève la tête, surprise. elle ne semble pas habituée à ce que l'on vienne la couper en pleine lecture. elle reste là un instant à le regarder, hésitante, avant de se lancer. “C'est ta meilleure phrase d'accroche ?” et c'est autour d'Alex de rester là, circonspect. “D'habitude ça fonctionne mieux, je dois bien l'avouer. La fille me dit ce qu'elle lit et je fais semblant d'avoir lu le même bouquin. Elles s'en rendent très vite compte mais mon charme fait le reste. D'habitude.” il fini par sourire, gêné. “Moi c'est Alex.” et à elle de sourire, amusée. “Et moi Cora, et je lis Candide, c'est français.” + “Tu te rends compte maman ? Je suis qualifiée pour les jeux olympiques !” qu'il hurle dans le combiné du téléphone alors que ses pieds font des allés retours entre la terre ferme te les cieux. il est bondissant le garçon, il explose d'une joie qu'il n'avait encore jamais ressenti. il a l'impression que c'est la première fois qu'il est vraiment vivant depuis son départ de New Haven. sa mère le félicite encore, fière de la réussite de son fils. et puis elle parle, encore et encore. et puis elle devient maladroite. “Tu as prévenu Hazel ?” la joie, la fierté s'en vont. il ne fanfaronne plus. il ferme les yeux, sa main venant jouer sur son front. “Maman... je te l'ai déjà dis, Hazel et moi c'est terminé.” “Je ne comprends pas, vous étiez pourtant parfait ensemble !” qu'elle lui assène, couteau dans le dos. et c'est ainsi à chaque appel. des Hazel par-ci, Hazel par-là. comme si son monde n'avait tourné qu'autour d'elle. comme si plus rien d'autre n'avait de valeurs. c'est vrai. mais ça fait trop mal d'assumer. “Maman, promets moi que tu n'iras pas la voir pour lui annoncer ça.” “Mais-” “Non, promet. Je ne veux pas qu'elle le sache.” + “Alors, c'est comment la Californie ?” “C'est chaud et mouillé Rose.” qu'il dit, le coeur ailleurs. sa soeur ne pose pas plus de questions, se contenant de lui raconter sa propre existence comme pour lui accorder le droit au silence. ne rien dire sur ce départ inattendu. sur cette fuite si douloureuse. il n'est en ville que depuis quelques semaines et déjà la solitude l'étouffe mais il se refuse d'en parler à son ainée. c'est de sa souffrance qu'il s'agit, et de personne d'autre. de son manque d'une Hazel qui faisait battre son coeur plus fort encore que l'océan n'y parvient. dieu qu'elle lui manque. il pourrait crever tant elle lui manque. comme si, d'un coup, il s'arrêtait de respirer pour tomber dans les méandre de l'eau, noyé pour son bien, effacé. + encore une dispute. c'est encore une dispute qui a fini par le faire changer d'avis. une dispute et il faisait sa valise, et il partait sans rien lui dire. parce qu'Hazel a fini par l'oublier même lorsqu'il était là, sous ses yeux, larmoyant, suppliant. il aurait tout arrêté pour elle, tout quitté. elle n'a pas été foutu d'en faire de même. elle s'est éloignée, elle est partie. elle est devenue une autre et Alex est passé après les cours, après les amis, après Yale. Alex a cessé d'exister. abandonné par celle qu'il a toujours aimé. une souffrance qui le rendait fou à en crever, qui le rendait méchant. invisible de la pire des manières. + “Dis, on aura combien d'enfants ?” “Oh j'en sais rien... 13 ?” les deux rient, s'enlacent et leurs lèvres viennent fusionner à nouveau. Hazel et Alex. Alex et Hazel. n'est-il pas de plus beau couple que ces deux amants ? devenus adultes ensembles, devenus grands. le sportif et l'intellectuelle, la belle et le charmant. une histoire magnifique, pas vrai ? digne des plus belles séries tv. une histoire que l'on adore raconter en ville, une histoire qui donne envie. une belle histoire. + c'est décidé, c'est ce qu'il fera de sa vie. c'est ce qui lui permettra de s'accomplir, adulte rêveur au destin tout tracé. il veut nager jusqu'à plus soif, se perdre dans la lutte contre vents et marrées. il veut devenir un nageur professionnel, laisser le courant l'emporter alors que ses forces le tractent. il veut sentir la goutte tiède couler sur son dos musclé. la natation il adore ça. une bulle où il respire, heureux benêt qui n'est jamais aussi heureux que dans un bassin. il n'est qu'un adolescent à qui on demande de choisir son futur mais il sait. il sait d'autant plus qu'on lui propose une bourse. il va devenir un champion. il en crève d'envie. + il la regarde, les cheveux dans le vent, s'approcher de sa table à la bibliothèque. il pari qu'elle se demande ce qu'elle peut bien faire ici, à donner des cours à un cancre qu'elle ne connait pas. il la connait pourtant, depuis plus longtemps qu'il ne saurait le dire. il la regarde, toujours, cette brune au regard sombre. Hazel, cette fille effacée qu'il croise dans les couloirs de l'école depuis sa plus tendre enfance. il en devient moite le héros du lycée, il en devient tremblant. parce qu'il est fou d'elle et qu'il n'ose l'inviter. peut-être qu'un jour il y arrivera. parfois il s'imagine cette vie avec elle, cette existence magnifique qu'ils vivront. et puis la sonnerie retenti et ils redeviennent des inconnus. et si. + petit dernier adoré, Alex est le plus sensible de la bande. frère de deux femmes fortes, c'est pourtant lui le gamin triste et curieux, qui veut comprendre son monde et s'y faire une place. un enfant qui déteste l'injustice et le malheur. un bout en train que l'on adore aimer en ville. le gosse parfait pour certains, un faux petit ange pour d'autres. un coeur pur qui grandira pur, pas vrai ? + premier saut dans le vide. il a cinq ans et des brassards rouge même si l'eau n'est pas assez profonde pour qu'il court un risque. ça le rassure le petit ange. ça lui prouve que l'on veille sur lui. il n'est pas très rassuré, sa main vient toucher l'eau et la fraicheur qui le prend le fait frissonner. et puis il se lance, finalement. parce que Bernie lui a dit qu'il en était pas cap. il va dans l'eau pour sa première baignade, et la sensation le saisit. il est chez lui ici, flottant dans l'immensité liquide, comme en apesanteur dans une calme sérénité. voilà, c'est fait. il est tombé amoureux de l'eau. c'est son endroit préféré. il veut y rester pour toute la vie.
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 19:12 | |
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ici depuis : 07/03/2017 lettres envoyées : 579 face, crédits : emma watson, schizophrenic disponibilité rp :
age : 30 pays, ville : Yale University job/studies : Etudiante en journalisme, des petits boulots ici et là pour mettre du beurre dans les épinards. côté coeur : Entre un fantôme du passé et un avenir compliqué.
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 19:24 | |
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 19:28 | |
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 23:11 | |
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex Mar 11 Avr - 23:13 | |
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| Sujet: Re: i'm still standing { alex | |
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